Cliquez ici >>> 🎑 mange et bois car le chemin est long

Leshydrocarbures étant cancérigènes, il est préférable de les éviter autant que possible. Les avantages du barbecue au charbon : Son prix ! C’est le plus économique de tous les barbecues. Chaleureux et traditionnel. Peu d’entretien : videz le bac à cendre, nettoyez la grille et c’est fini ! Les inconvénients du barbecue au charbon : Levillage. La Suisse Niçoise au coeur du Parc national du Mercantour. Saint-Martin Vésubie, le village, ses visites commentées et son jumelage. Située dans le Haut Pays Niçois à 1 heure de Nice, de son aéroport et de ses plages méditérrannéenes, cette destination mer-montagne est idéale pour profiter de tout ce qu’offre la Côte d Celaest tout à fait normal, ces sept habitants hors du commun ont vu le jour en 2019 pour le festival de Tomorrowland. Ici, les rêves deviennent réalité. Nous commençons à retourner en enfance le temps d’une promenade, l’objectif est de trouver les sept trolls dissimulés tout au long du chemin. Le PDF de la carte du parc De Schorre. Cliquezici pour ajouter gratuitement votre spot et gagner en visibilité sur internet. L’annuaire Hoodspot. Le Lamentin . Chemin long bois 1. chemin long bois 1, Le Lamentin 97232. 9 entreprises et 7 adresses. Vous cherchez un professionnel domicilié chemin long bois 1 au Lamentin ? Toutes les sociétés de cette voie sont référencées sur l’annuaire Hoodspot ! Pour Lesstations les plus proches de Chemin Du Long Bois sont : Baron Sur Odon: École est à 335 mètres soit 5 min de marche. Tourville-Sur-Odon-Chemin Site De Rencontre Français 100 Gratuit. Imaginez que vous êtes perdu au fin fond des bois, ou en haut de la montagne, ou dans un grand trou noir. Pas question de manger n’importe quoi. En pleine nature comme en société, ne mâchons pas les yeux fermés ! Voici un petit guide pour vous aider à bien vous nourrir en cas de situation de survie. Nul ne sait d’où partira l’Apocalypse. Certains annoncent une crise écologique ou économique majeure, une pénurie d’énergie, d’autres voient venir une pandémie dramatique, un hiver nucléaire ou un cataclysme mondial, tandis que les esprits créatifs imaginent déjà une invasion de zombies ! Toujours est-il que dans ce genre de scénario, vous pourrez dire adieu aux supermarchés et leurs rayons bien remplis, mais pire que ça, l’agriculture se sera effondrée et même la Ruche qui dit Oui ! ne pourra plus vous fournir en bons produits ! Au milieu du chaos, il vous faudra apprendre à survivre en ne comptant que sur vous-même et ce que prodiguera la nature. Livré à vous-même dans la nature, la peur de manquer peut devenir une angoisse terrible, mais cette angoisse tient parfois à des mythes peu fondés. En effet, l’être humain est capable d’ingurgiter beaucoup de choses, beaucoup plus qu’on ne le croit. Nous sommes largement conditionnés par notre alimentation civilisée, normée et calibrée à l’extrême, mais n’oublions pas que nos ancêtres pas si lointains mangeaient fréquemment des choses qui aujourd’hui n’entreraient même plus dans la catégorie aliment varech, bulbes de fleurs, orties, chats, sciures de bois ou cuir… © Éric Van den Broek L’être humain n’est pas fait pour ingurgiter de la nourriture matin, midi et soir. Il peut passer sans problème plusieurs jours sans manger et même plusieurs semaines. Dans les émissions télé autour de la survie, les candidats semblent toujours obnubilés par la faim et se jettent sur les mets les plus répugnants à la première occasion. Ne les imitez pas, et ne paniquez pas parce que vous manquez de nourriture ! L’accès à l’eau potable est nettement prioritaire. Observez bien votre environnement. L’observation est l’une des clés essentielles pour tout bon survivant. La nature est assez abondante mais il faut beaucoup de connaissances pour savoir en tirer profit. L’ignorance tue plus que la rareté. Apprenez dès aujourd’hui à reconnaître les plantes et à maîtriser quelques bonnes pratiques. Prenez l’habitude de renifler, toucher, goûter en petites quantités ce que vous ne connaissez pas et recrachez au moindre doute. Au pied de mon arbre… Une fois que vous avez trouvé un point d’eau potable, il est temps de se mettre en quête de nourriture. Inutile pour le moment de vous confectionner une sagaie et d’aller traquer le mammouth ! Mieux vaut vous dégotter un coin de forêt riche en chênes, en châtaigniers ou en hêtres, trois arbres très abondants en France et qui vous apporteront une alimentation riche, facile à conserver, à transformer sans être désagréable au goût. Les glands et les châtaignes ont occupé très longtemps une place essentielle à la survie de régions entières, en Corse, en Kabylie, en Espagne, au Portugal et ailleurs. Une douzaine de châtaigniers pouvait faire vivre une famille entière ! Avec le gland du chêne, on obtient une farine très nourrissante qui peut servir de base pour une alimentation de survie. Pour le cuisiner, il faut le passer dans l’eau bouillante en changeant l’eau régulièrement, puis le laisser sécher et le réduire en poudre. L’eau bouillie dans laquelle on a cuit les glands prend une teinte sombre ; c’est le tanin amer qui s’échappe. Avec cette eau, on obtient un café » un peu râpeux mais qui rappellera aux nostalgiques post-apocalyptiques ce bon vieux temps des pauses entre collègues à la cafét’ de l’entresol… © Éric Van den Broek Les châtaignes sont des fruits tout aussi riches et plus familiers. En période de famine, elles sont toujours venues en aide aux hommes et seront pour vous une valeur sûre presque indispensable. Si vous avez la chance de tomber sur une forêt riche en châtaignes, restez dans les parages car vos chances de survie ont considérablement augmenté… Les faînes sont les fruits du hêtre et ont un goût à mi-chemin entre la châtaigne et la noisette. Ils se préparent en farine comme les glands ou cuits comme les châtaignes. Ils sont composés à 45 % de matière grasse ce qui est très appréciable quand il s’agit de passer l’hiver ou fabriquer un beurre de substitution. Ruez-vous enfin sur les noyers, les noisetiers, les amandiers… Les fruits à coque sont incontournables en situation de survie… Muesli nature Les graines et céréales sont des concentrés de l’énergie d’une plante. C’est là où se trouvent les éléments les plus riches et les plus nutritifs. C’est pour cela que les céréales sont à la base de presque tous les régimes alimentaires à travers le monde. Tous les graminées font des graines comestibles ; riz, blé, maïs, seigle, avoine, orge, épeautre, engrain, bambous… Une vaste famille aisément reconnaissable qui vous rendra de fiers services. Les graines, c’est deux aliments en un !Mais il est possible de manger les graines d’autres plantes à céréales ; chénopodes, amarantes ou sarrasin… Ces semences ont un autre avantage de taille une excellente capacité de conservation, mais en pratique, il est très laborieux de décortiquer chaque brin d’herbacée pour y récolter de toutes petites graines. C’est pourquoi vous ne pourrez sans doute pas miser seulement sur elles. Toutefois, un stock de graines en réserve pourrait être un atout important en période de vaches maigres. À noter qu’il est possible de faire facilement germer les graines et que celles-ci deviennent des aliments très différents en matière d’apports nutritionnels. Elles contiennent plus de vitamines, de minéraux, de protéines…. Les graines, c’est donc deux aliments en un ! Baies et fruits sauvages Il est difficile de délimiter là où commence le fruit sauvage et ou s’arrête le fruit cultivé. Ce qui est certain en revanche, c’est qu’en cas de fin brutale de l’agriculture, l’immense majorité de nos vergers cesserait pratiquement de produire en l’espace de quelques années. Sans les tailles, les traitements et les apports constants d’arboriculteurs, les variétés actuelles ne pourraient guère survivre et encore moins fructifier correctement. Mis à part les figuiers, les pruniers et les cerisiers qui s’en tirent honorablement sans entretien, il faut aller regarder du côté des espèces sauvages. Chez les arbres, citons le néflier, le cormier ou l’alisier blanc qui produisent des fruits comestibles et savoureux sans qu’on ne leur ait rien demandé. Les ronces poussent partout et font de délicieuses mûres en été. Dans les sous-bois, les fraises des bois sont assez communes et accessibles dès le printemps. D’autres baies sont très intéressantes car elles sont accessibles pendant la période difficile de l’hiver. C’est le cas des prunelles, des cenelles ou des poils-à-gratter qui se consomment après les premières gelées. Elles sont riches en vitamines et en sucres. © Éric Van den Broek Un peu d’eau fraîche et de verdure Les mauvaises herbes contre lesquelles vous vous acharniez lorsque le monde tenait encore débout vont devenir de précieuses alliées. La plupart d’entre elles sont non seulement comestibles mais également pleines de vertus, alors si vous ne tenez pas à manger les pissenlits par la racine, il est temps de les croquer par les feuilles ! Le pissenlit se consomme cru ou cuit et a des vertus diurétiques, comme le gaillet gratteron que l’on trouve en grande quantité dans les jardins, les sentiers et les lisières. Les orties sont riches en vitamines C, fer et magnésium. Elles se consomment cuites comme les épinards et ont un goût agréable. Leur piquant disparaît naturellement 2 jours après arrachage ou simplement en les passant quelques secondes dans l’eau bouillante. Le rumex se consomme cuit et a un goût acidulé proche de l’oseille, la bourrache se prépare en tisane et est riche en protéine et vitamine B12. Les plantains, très courants, sont riches en glucides. La gesse a un goût de petit pois, l’alliaire donnera un peu de piquant à vos plats et l’ail des ours est un délicieux condiment pour agrémenter vos menus sauvages… Ces plantes comestibles ne peuvent pas fournir un apport énergétique très important mais sont riches en vitamines et nutriments vitaux qui vous aideront à rester en bonne santé. Il ne faut pas sous-estimer non plus leurs capacités à parfumer et agrémenter vos menus. À noter que les jeunes pousses sont toujours plus tendres et meilleures que les autres. Dans une rivière ou le long d’un rivage, il est possible de pêcher avec un matériel de chasseur-pêcheur L’un des grands mythes du survivant est l’homme musclé et suant en train de dépecer un sanglier ou de chasser un cerf à mains nues dans le plus pur style Cro-Magnon. Pourtant, pour un novice, il est plus que probable que la chasse se solde par un échec complet coûteux en énergie et dangereux pour la santé. Même si par chance, vous parvenez à dégoter un chevreuil, serez-vous capable de le préparer et de le conserver dans de bonnes conditions ? À moins d’être chasseur expérimenté et équipé, mieux vaut ne pas s’engager sur cette voie. Avec un bon sens de l’observation et un peu d’habilité, vous pourrez sans doute tendre des pièges à lapins ou à lièvres et vous pourrez toujours vous rabattre sur les insectes mais le mieux question nourriture animale, c’est encore le poisson. Dans une rivière ou le long d’un rivage, il est possible de pêcher avec un matériel de fortune. Le poisson est généralement facile à cuisiner et riche et acides gras non saturés, lipides, protéines et vitamines B, A et D. Il est possible de le sécher ou le fumer pour le conserver plus longtemps. © Éric Van den Broek Champignons pas vraiment hallucinants Les champignons sont délicieux et disponibles assez facilement. Ils paraissent être de bons candidats pour les gastronomes de l’extrême, jusqu’au moment où l’on découvre leur valeur énergétique particulièrement faible. Certes, ils contiennent des vitamines B et des oligo-éléments mais étant donné leur potentielle toxicité et le fait qu’ils sont difficiles à digérer, l’enjeu n’en vaut pas vraiment la chandelle. Si vous maîtrisez correctement la reconnaissance des champignons, vous pourrez toujours en glaner quelques-uns sur votre passage pour agrémenter vos plats mais ne comptez pas sur eux pour couvrir vos besoins caloriques. En fait , la nuit ne fut pas froide mais véritablement glaciale à la colonie de "L'Espoir " au point de transformer nos gourdes en bouillottes en les remplissant d'eau chaude. Fort heureusement la qualité de l'accueil à compenser pour partie la chaleur qui nous manquait. Petit déjeuner à 8h et départ vers 8h30. Ce matin nous partons à trois car Carole un peu fatiguée à décidé de faire un break à l'occasion de cette plus longue étape de 7h30. Elle préfère s’arrêter aujourd'hui et finir avec nous demain. Nos amis Colette et Bernard dit "Zorro" étant là , Carole va passer la journée avec eux. Montée sérieuse dès le départ par un temps froid accentué par un vent de nord est . Tout se passe bien et nous approchons de l'abbaye de Notre Dame des Neiges quand survient la chute de Claude pour ne pas dire la vraie gamelle . En effet à quelques encablures de l'abbaye et dans une descente , Claude butte dans un caillou et s'étale . " Compte tenu du froid , j'ai laissé les mains dans les poches et il m'est donc impossible d'amortir la chute ". Lunettes brisées et côté gauche du visage sérieusement amoché . Les premiers soins sont prodigués par Joël et Monique et il nous parait évident qu'il serait mieux de consulter un docteur. Zorro qui nous attend à Notre Dame des Neiges emmène Claude avec Carole et Colette au cabinet médical local. Charmant docteur qui fait le point de la situation et décide de ne pas faire de points mais de poser un "steri-strip" . Rien de grave donc , plus de peur que de mal. Nous profitons de notre présence à Labastide pour manger au restaurant. Nous repartons en début d'après midi pour une fin de journée "chiante". Nous naviguons en permanence entre les chantiers en cours destinés à la création d'un parc éolien . Après midi à oublier. Arrivée à Chasseradès sous l'escorte de Bernard , Colette et Carole qui sont venus à notre rencontre. Nous logeons au "Relais de Modestine" une très sympa chambre d’hôte et dîner fort sympathique en compagnie du propriétaire des lieux. A demain pour un autre chemin. Que ne faut'il pas faire pour être remarqué ! L'abbaye de Notre Dame des Neiges Chapelle attenante. Parc éolien en chantier au lieu dit les Taillades au-dessus de La Bastide Puylaurent. Ces magnifiques bornes n'évitent pas la galère à travers le chantier. Bon , on oublie le parc éolien et on retrouve avec plaisir un vrai chemin. La journée se termine bien pour Claude qui rencontre une Gemmoise. Surprise! Samedi 5 mai . Chasseradès - Le Bleymard. Nous quittons Chasseradès vers 8h30 avec Carole aujourd’hui qui souhaite finir son périple comme passage nous visitons l'église du village de style roman arrivons très rapidement à Mirandol dominé par un viaduc de chemin de fer impressionnant surtout relativement au nombre de trains qui y passent. Colette et Bernard tout au bout d'une piste avec le pique nique du midi. J'en profite pour vous annoncer que c'est leur anniversaire de mariage et qu'ils vont bien évidemment l'arroser ce soir. Nous arrivons au Bleymard vers 15h30 et notre Zorro national nous achemine jusqu'à notre destination du jour , les "Chalets du Goulet". Nous avons en effet un chalet pour six ce soir et décidons à l'unanimité de faire un dortoir de garçons et un de filles , 3 de chaque côté. Vers 16h nous accueillons Lydie , Daniel et Romain nos amis d'Alès qui viennent nous rendre visite et préparer notre arrivée de vendredi à Alès. Nous terminons la journée autour de la table d’hôte ou nous sommes au moins une vingtaine. Apéritif et repas copieux mais pas typiquement local " rougail saucisses".Nos hôtes sont très sympathiques. J'ai oublié de vous dire que nous avons bien arrosé les 45 ans de mariage des Moureaux autour d'une bouteille de vin rouge et d'une saucisse séchée . MERCI Colette et Bernard !! Je vous dis à demain pour un autre chemin. Zorro charge sa mule , je veux dire Bernard est au taquet ! Devant le relais de Modestine à Chasseradès, un magnifique gîte comme on aime . Le viaduc de Mirandol et ses tunnels de protection contre les congères. Un rayon de soleil et tout s'illumine ! Stèle au carrefour Guy Cubizolle à 1413m L'intendance est au top . Nous sommes sur la piste de crête de la draille des mulets. Les sources du Lot Pour ceux qui auraient des doutes , c'est ici ! Petit ruisseau deviendra rivière . Oui , toi le mec au milieu tu ne peux pas avoir un sourire moins con ! Dimanche 6 mai . Le Bleymard - Le Pont de Mauvert. Ce matin nous sommes un peu triste , Carole nous abandonne et Colette et Bernard aussi . Ils rentrent à Angers. Reste donc Monique , Joel et Claude qui vont poursuivre leur périple pendant six jours pour atteindre Alès. Aujour'hui nous gagnons donc Pont de Montvers. C'est l'étape qui présente le plus de dénivelée puisque nous allons atteindre 1700 mètres au sommet du Finiels plus haut point de notre randonnée mais aussi le plus haut point du département de la Lozère que nous traversons. Nous allons monter toute la matinée , atteindre dans un premier temps la station du Mont Lozère à 1421 mètres puis le sommet du Finiels à 1699 mètres exactement. Entre la station et le sommet la draille sentier de transhumance est jalonnée de pierres dressées en granite appelées "montjoies". Ces colonnes de pierre jalonnent le chemin suivi par Stevenson . Au sommet nombreux névés qui nous rappellent que la neige est présente tout l'hiver ici. De ce point nous dévalons jusqu'à notre destination finale Pont de Montvers. Nous allons en effet passer de 1700 à 875 mètres d' un très charmant village qui se trouve à la confluence du Tarn , du Rieumalet et du Martinet . Ce fut l'un des foyers les plus ardents du protestantisme dans les Cévennes et c'est d'ici que démarra la guerre des Camisards en 1702 à la suite de l'éxécution de l'abbé inquisiteur du Cheyla . Magnifique pont sur le Rieumalet qui était un passage obligé de beaucoup de marchandises. Nous rejoignons l’hôtel des " Sources du Tarn" pour y passer la nuit. A demain sur un autre chemin de Stevenson. Très jolie chapelle bien intégrée au paysage à la station du Mont Lozère Montjoies du Mont Lozère , colonnes de pierre , certaines sont gravées de la croix de Malte. On suit la draille jalonnée de hautes montjoies en granit. Au fond , le sommet du Finiels et beaucoup de monde . Sommet du Finiels 1699 m point le plus haut de la Lozère et du chemin de Stevenson. Il reste quelques névés par endroit. Le seul crocus aperçu lors de notre randonnée Une draille . Chemin de transhumance. La descente vers le Pont de Montvert est sublime avec ces genêts. En bas au loin Pont de Montvert. Pont de Montvert , un des foyers du protestantisme. Dans quelques minutes il va tomber des trombes d'eau sous l'orage. Lundi 7 mai . Pont de Montvert - Cocurès. Il fait un temps magnifique ce matin à 8h lorsque nous quittons l’hôtel. Quelques courses pour nous nourrir ce midi et c'est parti pour une matinée de rêve. Nous traversons les genets en fleurs en grimpant ce matin encore dès le départ. Nous atteignons très vite une bergerie de type Caussenarde voûtée à l'intérieur et nous apercevons à l'horizon deux mamelons , les puechs des bondons très caractéristiques. Nous arrivons ensuite à la stèle Raymond Senn qui fut un grand artisan du GR68 et entretint les GR pendant plus de vingt Mr Senn car sans vous nous ne serions sans doute pas là. Nous continuons notre ascension jusqu'au point le plus haut de la journée , le signal du Bougès à 1421 partir de là nous entamons notre descente vers le col du Sapet 1080m et nous croisons deux salariés du parc des Cévennes qui s'assimilent à des policiers et qui veillent au respect de l' l'occasion d’échanger quelques mots avec ces gendarmettes. C'est l'heure du casse croûte mais nous ne traînons pas car l'orage s'annonce et il commence déjà à gronder. A peine reparti et c'est le déluge , pluie violente , grêle et orage et çà va durer deux heures jusqu'à notre arrivée et en pleine forêt et sans un endroit pour s' aux ponchos tout est préservé sauf les chaussures bien sur et les chaussettes pleines d'eau. Nous atteignons Cocurès vers 16 h alors que l'orage à cessé . Notre hotel est magnifique et nous particulièrement heureux d’être ici ce soir compte tenu de l'après midi que nous avons subi. Dîner remarquable puis tout le monde au lit. A demain pour un autre chemin. La montée est raide mais le paysage superbe. Pour le plaisir des yeux . Il manque les parfums ! Un duo de lézards verts , la femelle en haut avec ses 2 bandes claires. Plateau de la Cham de l'Hermet. Bergerie de type caussenard. Crête du Bougès à 1303 m et la stèle R Senn qui réalisa le GR 68. Les nombreux cairns du col des Trois Fayards Hêtres . Haut lieu des camisards , les trois hêtres dans la montagne du Bougès. Au Signal du Bougès 1421 m Troisième plus haut massif du parc des Cévennes le Bougès. La baraque à Bonnal abri pour bergers et randonneurs Col du Sapet 1080 m Casse croûte avant l'orage. Forêt Domaniale de Ramponenche . Dernière photo avant le très gros orage , éclairs , tonnerre , pluie diluvienne , grêle ! Mardi 8 mai . Cocurès - Cassagnas. Nous quittons Cocurès vers 8h45 après un copieux petit déjeuner remarquable confiture d'oranges maison . Il fait beau très beau même et nous sommes très raidement obligé de nous découvrir. L'étape qui nous attend est de 6 heures et quelques 25 kilomètres. Nous rejoignons Bédouès qui possède une très belle collégiale que ses habitants doivent au pape Urbain V. Un charmant sentier longeant le Tarn nous amène vers la sous préfecture de la Lozère , Florac , la plus petite sous préfecture de France d'ailleurs puisqu'on y dénombre seulement 2000 habitants. Au passage il est important de préciser que la Lozère est le département le moins peuplé de France avec ses 75000 habitants qui tiendraient tous au stade de France ! Nous musardons pas mal dans Florac y faisant quelques courses avant de poursuivre notre chemin. Un chemin vraiment superbe tout comme la météo ce matin , un vrai bonheur. Nous poussons jusqu'au village de St Julien d'Arpaon avant de nous arrêter pour notre traditionnel pique nique du midi. Bien nous en à pris car nous y trouvons un petit snack qui accepte avec beaucoup de gentillesse que nous nous asseyons à une table pour pique niquer. Nous prenons bien sur quelques boissons et c'est l'occasion de discuter avec trois personnes âgées du cru qui sont venus partager leur repas de ce 8 apprenons ainsi qu'ils habitent un village juste à côté qui comprend douze habitants à l'année. Nous repartons vers 14 heures pour atteindre notre destination finale , Cassagnas. Nous arrivons fort heureusement assez tôt car l'orage menace déjà , il sera là quelques minutes plus tard. Ce soir c'est dortoir de huit personnes ce que nous n'avons pas encore connu depuis le départ , çà va ronfler dur. Dîner du soir à 19 heures sous forme de buffet une nouvelle formule . En plat principal saucisses aux herbes de la région encore ! et pâtes. Coucher assez tôt vers 21h30 , que faire d'autre ? il pleut , il fait quasiment nuit et il n'y à pas de télé au grand dam de la famille Deguille car c'est ce soir que Les herbiers rencontrent le PSG en finale de la coupe de France . Grosse frustration. A demain pour un autre chemin. Chaussures encore humides , entre Cocurès et Bédouès . Le pont de Barre sur le Tarnon à la sortie de Florac. Les rochers de Rochefort à Florac Via Ferrata . Chemin le long de la rivière Mimente . La rando , c'est cool ! Nous arrivons bientôt à St Julien d'Arpaon Ancienne voie de chemin de fer d'Alès à Florac. Quelques tunnels à traverser , plutôt sympa . Narcisses sauvages narcisses du poète . Mercredi 9 mai . Gare de cassagnas - Lébou. La nuit s'est bien assez bien passée pour nous en tout cas malgré le nombre et la promiscuité. Joël et moi sommes à l'étage sur les lites superposés , bonjour l’ascension et pas question de se lever car nous avons une chance sur deux de nous casser la donc triple pipi avant le coucher pour être tranquille. Petit déjeuner à 8 heure seulement ce matin et aucune possibilité pour qui que ce soit d'anticiper , randonneurs apprécient en général de partir tôt mais là impossible et nous sommes donc une trentaine ce matin à attendre que la maîtresse des lieux daigne ouvrir la porte. Détestable , Claude est vert de rage , ne décolère pas et promet une intervention écrite sur le site du chemin de Stevenson. Ce sont encore environ 25 km qui nous attendent aujourd'hui avec une sérieuse montée d' 1h30 à peu près au très bien pour se mettre en jambes. La pluie à cessé mais le ciel est très nuageux et les chemins un peu gras évidemment , pas de ponchos ce matin mais les sacs sont protégés malgré tout. Nous nous dirigeons vers le col de la Pierre Plantée dans un premier temps à 891 mètres et ensuite à Cassagnas quelques 200 mètres plus bas . Nous allons au delà du col en réalité à 1013 m aujourd' empruntons une ancienne voie royale qui allait de Barre des Cévennes à St Germain de Calberte , voie taillée à même la roche. On se dirige maintenant vers St Germain de Calberte , le seul village que nous allons traverser aujourd' allons descendre quasiment jusqu'au village et Monique le sait bien d'ailleurs puisque dans la descente elle est tombée sur les fesses et le de peur que de mal en réalité même si son poignet est un peu douloureux à l'arrivée. Pour la deuxième fois en deux jours nous pique niquons dans de très belles conditions tant matérielles que météorologiques. St Germain de Calberte possède une église qui à été restaurée au 14 ème siècle à l'initiative du pape Urbain V encore lui. Très beau portail gothique qui conserve la plus ancienne porte en bois du l'église une statue contemporaine en bronze "l'homme Cévenol" rend hommage aux Cévenols qui ont extrais des lauzes au fil des est l'oeuvre d'une artiste Iranienne Shirine Afrouz qui séjourna dans cette commune. En quelques deux heures nous atteignons Lébou , un lieu dit qui est composé de deux gîtes essentiellement. Le nôtre s'appelle la "Ferme de Patience" et il est tenu par un couple d'anciens agriculteurs du nord de la France qui cultivaient des endives et des ont visiblement changé de vie. On s'installe dans une chambre spacieuse et lumineuse , super. Dîner très sympathique et animé , nous sommes onze à table avec les vers 22h30. A demain sur un autre chemin On quitte le gite de Cassagnas et son chef de gare la copine à Claude !. Au pays des premiers camisards , sur les chemins de la liberté. Voie royale taillée à même la roche de Barre des Cévennes à St Germain de Calberte. Col de la Pierre Plantée 891 m Super ! une table pour nous à l'entrée de St Germain de Calberte. L'Homme cévenol par une artiste iranienne Shirine Afrouz. Magnifique portail de l'église de St Germain de Calberte. Bien au calme Forcément , il roule moins bien ! Attention aux valises ! Notre ami de Dunkerque au gite La Ferme de Patience. Une tablée bien sympa. Jeudi 10 mai . Lébou - Pégairolle Petit déjeuner à 7h30 ce matin car la journée va être longue , 7h30 au n'est pas ce que nous avait annoncé Joël mais il à du faire une légère erreur. Monique grogne un peu mais elle va s'en remettre! Nous sommes les premiers à partir mais nous sommes aussi ceux qui ont la plus grande premier objectif est d'atteindre le col St Pierre à 596 mètres soit 300 mètres de dénivelée positif que nous atteignons après avoir traversé notre premier village , St Etienne Vallée Française. Notre deuxième objectif c'est St Jean du Gard , nous y sommes vers 12h30. Nous nous offrons le luxe d'une grande salade au restaurant. St Jean du Gard fut un haut lieu de la guerre des Camisards et un très important centre de nombreuse filatures grâce à l'élevage de vers à soie . Ce fut également la dernière étape de Stevenson en 1878. Nous quittons St Jean du Gard vers 13h30 pour terminer notre étape. Il nous reste à peu près 3 heures. Nous devons rejoindre le col d'Uglas à 536 mètres alors que nous sommes descendu au dessous des 200 midi sera dur car les montées sont très raides il faut dire que ce jeudi c'est jour de l’Ascension !! Nous arrivons au col d'Uglas vers 16 heures après avoir gravi plus de 1000 mètres de montées cumulées dans la journée. C'est la plus grosse journée dans ce domaine. Du col nous devons rejoindre notre gite à Pégairolle en un petit quart d' vrai dire nous craignons le pire avec cet hébergement car Joël à eu beaucoup de mal à le trouver et il n'est pas référencer dans nos guides. Effectivement nous sommes accueilli par deux personnes , un Italien et une Brésilienne qui sont en train de barbouiller au pinceau un grand impression très mitigée. Arrivent ensuite une femme et un homme qui sont visiblement les propriétaires des lieux. L'homme nous guide vers notre hébergement , une yourte qu'il à fabriqué , nous montre les toilettes sèches et au fond du jardin une douche bricolée quasiment en plein craintes étaient bien fondées , c'est pour le moins spécial. Nous prenons une douche à tour de rôle puis on s'installe dans la yourte équipée de plusieurs lits et d'un poêle , ambiance "peace and love". Le repas est prévu vers 19h sur une grande table en plain air . En fait , Philippe le propriétaire ou plutôt le locataire des lieux est cocher et propose des randonnées en étoile en carriole. Il à fait de nombreux boulots avant de s'établir ici. Nous prenons l'apéritif ensemble ma fois bien sympa et nous dînons dans la foulée. Nuit tranquille quoique Monique sentait des courants d'air en tête de lit , il faut dire que la végétation entre un peu dans la yourte. A demain pour la fin du chemin. St Etienne Vallée Française. Pont sur le Gardon de Ste Croix. Ancienne voie royale taillée dans le shiste. Après la voie royale , la route royale au Col St Pierre 596m Nous sommes dans le Gard après le col. Mas de l'Affenadou. Hameau de Pied de Côte Le long des rives du Gardon de St Jean La gare de St Jean du gard avec son train à vapeur des Cévennes. Fin du périple pour Stevenson à St jean du gard Gardon du Mialet Le paysage est joli mais la montée est rude depuis la traversée de la rivière. Les Aigladines , l'endroit est superbe. Mialet les Aigladines Audibert , le gite est fermé. Au col d'Uglas 536m en direction de Pégairolle. Terra incognita , le gite de Pégairolle . L'intérieur de la yourte. Original Je n'ai pas les mots ! Vendredi 11 mai . Pégairolle - Alès , dernière étape. Aujourd'hui dernière étape de notre périple , pour rejoindre Alès . Une étape que d'aucuns considèrent comme "pas terrible" ou sans intérêt . Le mieux est de s'en rendre compte par nous même , nous ne sommes pas du genre à se laisser influencer par des on-dit . La suite nous donnera raison. En attendant nous prenons notre déjeuner toujours sur notre table en plain air et nous partons de bonne heure et de bonne humeur rejoindre à nouveau le col d'Uglas. Nous montons toujours pour rejoindre un sentier de crête sous un beau soleil jusqu'à une altitude de 669 mètres , la vue est superbe . Le chemin est très caillouteux et il faut être prudent . Jusque là tout va bien quand on voit Claude devant nous se prendre une nouvelle gamelle suivie d'injures puis disparaître à nos yeux , il est tomber en contre bas du chemin. Il remonte en se tenant les côtes pas de rire car il s'est fait mal mais bon , l'homme est solide. La majeure partie du sentier suit la ligne de crête avec des vues magnifiques de chaque côté , non , ce chemin mérite vraiment d'être parcouru même si parfois certains passages sont un peu délicat sur les rochers mais sans réelles difficultés. Nous passons dans un secteur d'anciennes mines de charbon avant d'arriver au sommet du Montcalm à 563 mètres et de ses trois tables d'orientation. C'est ici que nous faisons la pause casse croûte. Nous gravissons la dernière difficulté du jour , la "muraille de Montcalm" puis petit à petit nous descendons sur Alès .Nous passons près d'une mine témoin avant d'arriver dans les faubourgs et au rond point du mineur puis enfin au terme de notre randonnée au pont de Rochebelle sur le Gardon d'Alès. Le hasard fait bien les choses puisque nous arrivons en plein dans la Feria de l'ascension d'Alès. Nous mangeons quelques tapas au milieu de la fête foraine et Claude en profite pour appeler son copain Daniel qui nous récupère en voiture . Quelle chambre d’hôte et quelle table ! elle n'est pas dans les guides mais elle vaut le déplacement. Un immense merci à Lydie et Daniel pour leur accueil et leur gentillesse d'autant plus que le lendemain après un copieux petit déjeuner ils nous ramènent à l’hôtel du Puy en Velay en camping car , excusez du peu. Petit déjeuner à l'extérieur , dîner aussi hier soir. Carrefour de Combe Male 640 m Sentier de crête bien rocailleux. Ce sentier fait parti du tour de la vallée du Galeizon. Premiers passages rocheux . Difficile de se perdre ! Passage délicat . Encore plus délicat ! Sommet du Moncalm 563m et ses 3 tables d'orientation. Massif du Mont Lozère. La "Muraille de Moncalm" , dernière difficulté. Carrefour de Valmalette 320 m Rond point du Mineur à Alès. Pont de Rochebelle , terminus du Chemin de Stevenson. A bientôt sur un autre chemin ! D Départ de l'école de Clavières, suivre la route départementale en direction du Mont-Mouchet puis prendre un chemin à gauche sur 500 mètres. 1Suivre le sentier en direction de la Pinatelle toujours tout droit. Traverser la route et prendre le chemin forestier qui descend vers un ruisseau attention, dénivelé important. Traverser le ruisseau grâce à la passerelle en pierre et suivre le sentier en direction d'Estubertès. Traverser le village puis trouver l'école sur votre droite. 2 Suivre la route en direction de Machot. 3 Traverser le village, puis dans le tournant, prendre à gauche le chemin ascendant qui pénètre dans la forêt de Clavières. Au premier croisement, tourner à droite et suivre le chemin. 4 Laisser les deux chemins sur la gauche, au croisement prendre à gauche pour sortir de la forêt et redescendre sur le village de Clavières. Les Pauses buissonnières D La commune de Clavières avait, dans la première moitié du XXème siècle six écoles, dont une institution catholique, dans le bourg, appelée communément le "couvent" ! Aujourd'hui, toutes les écoles sont fermées. Le regroupement pédagogique intercommunal en place, a maintenu une école au village de Prat-Long, sur la commune voisine de Chaliers. L'une des survivances des pratiques communautaires de Clavières, c'est le congélateur commun. Ce bâtiment, situé dans le bourg, qui était l'ancien poulailler des soeurs de la Congégation de Saint-Joseph qui dispensaient l'enseignement dans l'école libre de Clavières, a été, dans les années 1960, aménagé pour abriter un immense congélateur. Celui-ci est divisé en compartiments pour chaque foyer du bourg. Ce congélateur est toujours utilisé par les habitants du village. 1 Arrêtez-vous un instant ! Ce chemin permet aux écoliers d'avoir une vue imprenable sur le massif volcanique des monts du Cantal, sur Saint-Flour et sa cathédrale et sur le plateau de l'Aubrac. Avez-vous repéré le viaduc de Garabit ? Jusque dans les années 1950, les chars à boeufs passaient par ici pour acheminer du bois jusqu'à la gare de Ruines ancienne orthographe ou à Saint-Flour. 2 Ca y est, on arrive ! Les élèves de Machot, du Drillet, de Masset, d'Estubertès s'assoient sur les bancs de cette école jusqu'en 1983. Elle a conservé sa cloche, son préau et ses latrines. Cette école est mentionnée pour la première fois en 1883 avec une institutrice nommée Jeanne Puech. Le parcours pour arriver jusqu'à Estubertès était parfois très difficile en hiver les adultes devaient passer devant les enfants pour "faire la trace" dans la neige, car même quand il faisait mauvais temps, on allait à l'école. 3 Dans les villages de Margeride, chaque maison, chaque famille porte un sobriquet que l'on se transmet de génération en génération. Ainsi, à Machot, vous êtes de "chez Barronde", "chez Paniou", "chez Nicoulas", "chez Guillen", "chez le Mounier" le meunier, "chez l'Estrie" l'étroit. L'orthographe est approximative car ces sobriquets sont diffusés oralement et leur sens s'est parfois perdu au fil des ans. Sur le chemin de Machot à Clavières, les écoliers pouvaient croiser dans les bois le facteur qui amenait le courrier dans les fermes isolées du massif de la Margeride, ils empruntaient également des tronçons des chemins du "Caté" qui rejoignaient l'église du bourg. 4 Le chemin des écoliers n'est pas toujours le même à l'aller et au retour, en hiver ou au printemps ; ainsi les enfants peuvent décider de passer par la route ou par les sous-bois. Ils passent devant "la crouzette", croix dont il ne reste plus que le socle en granite. La forêt qui occupe 55 % du territoire de Clavières est très riche dans sa diversité hêtre, bouleau, pin sylvestre, sapin pectiné, puis une nouvelle essence, l'épicéa qui est venu dans les années 1970 coloniser les 1 300 hectares du communal de Clavières - ancienne propriété du seigneur Balthazar de Talhac. Le saviez-vous ? La Résistance Clavières a payé un lourd tribu pendant la Seconde guerre mondiale. la proximité du maquis du Mont-Mouchet, l'un des plus importants de France, a entraîné de violents combats. De nombreux civils furent tués, son maire, ceint de son écharpe tricolore, partit au devant de la colonne allemande, pour essayer de parlementer afin de sauver son village. Il fut porté disparu et son corps n'a jaamis été retrouvé. Le bourg, avec son superbe château de la fin du XIXème siècle, et les hameaux environnants, furent incendiés. Soixante-quatre maquisards furent tués dans les environs de Clavières ; douze stèles, quatre monuments et un ossuaire rappellent aux passants les journées tragiques de ce mois de juin 1944. Forums pour les consommateurs Par Cha83 Posté le 18/02/2021 à 13h19 Bonjour à tous, Je viens de m'inscrire suite à hier, c'était un temps printanier, on a mangé dans le jardin, mes petits jumeaux de 4 ans s'amusaient bien, en préparant le repas j'ai sorti une bouteille de blanc, mon mari avait un rdv tôt donc m'a laissé avec mes petits monstres qui demandent beaucoup d'attention, alors j'ai voulu le prendre cool, un peu de musique, du soleil, du blanc je suis passée au rouge, les petits ont été mis à la sieste, je me disais que j'avais bien le droit de me faire plaisir, et puis la sieste s'est terminée, j'ai finit la bouteille, je me suis mise à peindre. J'ai pris rdv pour faire un gros tatouage sur le bras, j'ai invité trop de personnes pour mon anniversaire prévu samedi, j'ai discuté avec mes amis sur un ton trop à fond, j'étais trop à l'aise comme libérée un peu timide en temps normal j'ai eu un client aussi au tel et lui ai parlé comme si on était les meilleurs potes.... Le soir je regardais la TV avec mes enfants, je voyais tout en double, j'étais fatiguée de mes excès, des clopes que j'avais tant fumées pour accompagner mes verres et pourtant mon sang bouillait, j'avais encore envie de boire, j'étais avec ma famille et pourtant je n'étais pas là, je pensais à ce verre que je me refusais... La nuit a été dure, insomnie avec prise de conscience que j'avais fait n'importe quoi, que c'était pas MOI çà.... Encore ce matin je me suis dit que je ne boirais plus, aujourd'hui je n'en ai aucune envie, ni de clopes mais demain je serai en forme et l'AUTRE, la toxico aura envie de son shoot de plaisir, j'ai peur... Je ne bois pas tous les jours mais si je commence le midi je suis à mon compte je sais que je vais boire toute la journée. Je ne veux plus ressembler à ça et chasser définitivement l'AUTRE de ma vie et être fière de moi. J'avais pensé m'aider de l'hypnose avec la méthode Chiappi pour soigner les addictions, quelqu'un s'est tourné vers ce procédé ? En tout cas vous lire et écrire ce message me fait du bien et marque plus que jamais mon envie de m'en sortir. Je vais tout faire pour réussir, bonne réussite à tous. Fil précédent Fil suivant 6 réponses Répondre au fil Retour

mange et bois car le chemin est long